Vendredi 11 juillet 2025, Antoine, Christian (Garriguette) et moi rejoignons en voiture Le Bourg d’Oisans (38) et plus précisément le gîte « La marmotte de la Meije ». Nous sommes venus faire la cyclo-montagnarde du massif alpin sur 2 jours.
Samedi 12 juillet à 7h30, après un solide petit-déjeuner, nous nous dirigeons, à vélo, vers le départ (2,5km). Le départ réel a lieu à 7h45. C’est d’abord une piste cyclable très agréable, longeant la Romanche puis nous conduisant jusqu’au pied du barrage du Verney. À la sortie du lac (au km 15) la route se dresse brutalement : c’est parti pour l’ascension de la Croix de fer ! 5km à 9% et nous voilà au premier ravito au Rivier d’Allemont : excellent accueil par une ariégeoise devenue iséroise ! S’ensuivent quelques km de descente pour mieux attaquer une rampe de 2km à 10% (12% au début). La suite est plus douce (6-7%) jusqu’au lac de Grand Maison au km 30 (photo). Plat et même légère descente avant de remonter et de laisser à gauche le col du Glandon (73). Encore 3km et nous atteignons la Croix de fer ; il est 11h45 : 40km en 4h (arrêts compris quand même !). Contrôle et tampon BCN.
Retour au col du Glandon (*) que nous descendons pendant près de 20km (jusqu’à Sainte Marie de Cuines). La pente est très marquée au départ (-11%). La première moitié jusqu’à Saint Colomban des Villards est à -9% en moyenne, la deuxième s’arrondit progressivement de -7% à 0. Il est 13h, km 60, c’est l’heure du déjeuner : plateau repas dans un gymnase. Ensuite nous traversons l’Arc et nous nous dirigeons vers les lacets de Montvernier : une vingtaine d’épingles sur 2,5km à 8% sans intérêt d’autant que la fraîcheur du matin a laissé place à la chaleur ! Nous redescendons ensuite sur Saint Jean de Maurienne et, après quelques dernières côtes le long de l’Arc, nous arrivons au but du jour : Saint Michel de Maurienne. Il est 16h ; nous avons parcouru 97km, 2250m de D+ et 6h15 de selle.
Le dîner et un hébergement de qualité au « lycée des métiers de la montagne » clôturent cette journée.
Dimanche 13 juillet, il est à peine 7h quand nous quittons Saint Michel, après un bon petit-déjeuner. Au bout de 500m, la route se dresse sous les pédales : c’est parti pour l’ascension du col du Télégraphe (12 km à 7%). Descente sur Valloire et remontée sur Les Vernets où nous attend le premier ravito (km 20). Il reste alors 16 km pour rejoindre le col du Galibier : 8km à 6-7%, puis, à partir de l’épingle de Plan Lachat 8km à 8% (et des passages à 9%). L’excellent pain d’épices de Ginette ne sera pas de trop pour avancer ! Il est 11h45 lorsque nous atteignons le Galibier : 36 km en près de 4 heures ! Vers le nord (d’où nous venons) ou vers le sud (où nous allons) la vue est grandiose.
La suite peut paraître anecdotique : 49km de descente ininterrompus (excepté 1 petit km à 5%) ! Elle mérite cependant quelques signalements. D’abord, après 7km, le col du Lautaret (05) : tampon BCN. À nouveau, nous retrouvons la Romanche. Plus tard le village de La Grave et la vue imprenable sur les neiges éternelles du massif de la Meije (on imagine les glaciers). S’ensuit une « collection » de 7 tunnels (dont 2 récents) jusqu’après le lac du Chambon. C’est grâce à eux que « ça descend tout le temps » ! L’éclairage et le gilet réfléchissant sont de rigueur ! Nous arrivons au Bourg d’Oisans à 14h à peine ; nous avons parcouru 85km, 2150m de D+ et 5h45 de selle.
Nous retournons au gîte où nous partageons le repas du soir avec de sympathiques « nordistes ».
Lundi 14 juillet, c’est l’Alpe d’Huez (A/R 33km 1060m) pour mes 2 compagnons (la chaise longue pour moi), puis le retour en voiture, la tête pleine de souvenirs et les yeux pleins de beaux paysages.
Merci à l’organisation (parfaite), à Antoine et à Christian pour leur compagnie, à Christian pour les photos (voir What’s App), à Ginette pour le pain d’épices et à tous les membres du club pour leurs encouragements.
(*) carton rouge au maire de Saint Sorlin d’Arves qui n’a pas autorisé notre passage après la Croix de fer.
Lien vers le site du BRA: https://www.bra-brevet-de-randonneur-des-alpes.fr/
Raymond Serres – 15 juillet 2025