Handicap

 

Un tandem au CoDep11

Achat d’un tandem, au service du handicap : 

Ensemble, à la découverte du  cyclotourisme

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 Public ciblé :    

Tout public, porteur d’un handicap pour qui, la pratique du tandem par l’intermédiaire de nos clubs, permettra la découverte d’une nouvelle activité : le cyclotourisme particulièrement riche en sensations diverses. 

Description synthétique du projet 

Le Codep11 encourage la pratique du vélo par l’achat d’un tandem pour le public en situation d’handicap auprès de ses clubs locaux qui pourrait développer alors une section handicap, en phase avec les aspirations fédérales qui sont explicitées dans une convention de partenariat entre FFCT et FFH établie en 2014 (à votre disposition sur demande). 

Cette démarche repose sur trois objectifs, conformément aux directives nationales : 

Faciliter l’accès à la pratique du cyclotourisme ensemble

  • Développer la pratique du cyclotourisme ensemble
  • Promouvoir la pratique du cyclotourisme ensemble.

Le contexte de départ

Les deux fédérations et leurs membres respectifs sont déjà organisés dans leur pratique.

Chacune orientée vers leur public spécifiques, adhérents handisports en situation d’handicap d’un côté et cyclotouristes de l’autre.

L’objet de la démarche est de créer une passerelle afin de permettre au public en situation de handicap de découvrir la pratique du cyclotourisme dans le contexte des manifestations courantes proposées par la FFCT.

A cet effet l’achat d’un tandem qui sera géré par le CODEP11 permettra d’initier et de favoriser la venue de nouveaux pratiquants en situation de handicap auprès des clubs adhérents qui en feront la demande. Cette action se veut innovante et doit permettre au public en situation de handicap de pratiquer au plus près de son domicile, sur son territoire.

Une démarche innovante qui consiste à permettre, promouvoir et développer une pratique du cyclotourisme « ensemble ».

Les actions proposées :

Dans un premier temps, il s’agit d’amorcer une dynamique en incitant et en permettant une participation nouvelle au public en situation d’handicap aux sorties, randonnées hebdomadaires et événements proposés par les clubs du Codep11 de la FFCT.

Selon les résultats obtenus, les clubs locaux auront la possibilité de créer une section handisport au sein même de leur club.

Cette activité sera complémentaire à celles proposées par la FFH et le CoDep handisport. Le développement de manifestations spécifiques tiendra compte du calendrier des 2 fédérations afin de ne pas nuire à l’essor de chacune, et d’encourager les échanges dans leurs pratiques respectives. 

Moyens mis en œuvre pour la réalisation du projet :

Des moyens humains mobilisés :

Les membres actifs du Comité départemental de cyclotourisme, conseillés et soutenus par les membres de l’association Handisport « Tous Aequo » et du comité départemental handisport (qui sont de leur côté porteur d’un évènement « Tour de l’Aude Handisport » auxquels participent leurs adhérents)

Partenariat à travailler avec le Comité départemental Handisport et l’association Carcassonnaise

Partenariat à travailler avec les établissements de cycle sous forme de sponsoring ou mécénat.

Moyens matériels mis en œuvre : 

Les premiers essais de sorties ont été effectués grâce au prêt d’un tandem de l’association tous Exæquo de Carcassonne.

 A ce jour l’achat d’un tandem par le CoDep 11 est réalisé. Un tandem routier de marque Cannondale modèle Road2 de taille L devant et S à l’arrière est opérationnel et disponible.

Cette opération a été possible grâce à l’obtention d’une subvention de 1500 €. C’est un financement de la direction régionale de la région Occitanie jeunesse et sport (DRJSCS) par la réponse à un appel de projet pour le handicap Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées. Une demande faite sur des fonds d’état nous a permis d’avoir une subvention de 1000 €.

Lieu de déroulement du projet :

Département de l’Aude, le CoDep mettra à disposition le tandem à l’ensemble de ces clubs adhérents, afin de permettre la découverte du cyclotourisme au plus grand nombre de pratiquant possible, lors des sorties des clubs, des évènements organisés….

Le public visé :

Pour le passager :

Public en situation de handicap : malvoyant ou autre (épileptique, troubles moteurs, parkinson, ……)

Pour le pilote :

Cyclo affilié à un club FFCT dépendant du CODEP11

Calendrier prévisionnel :

Un calendrier de réservation va être mis en place afin de prévoir la disponibilité du tandem de sorte que le plus grand nombre possible de club puisse participer à la démarche. Dès aujourd’hui, 365 jours par an, quel que soit la météo.

La formation du guide :

Au vu du poids du tandem et des difficultés et risques que cela représente, le pilote doit rester maitre de son vélo car il est garant de l’intégrité de son partenaire. La question de la formation du guide se pose.

Moyens de communication pour faire connaître l’activité :

Toute action de communication et de promotion du CODEP11 envers ses clubs adhérents (Plaquettes d’information papier, mail, site internet, Facebook, article de presse)

Méthode d’évaluation choisie :

Un bilan annuel et un rapport d’activité circonstancié sera réalisé avant chaque assemblée générale du CODEP11.

Indicateurs de suivi du projet :

Nombre de pratiquant en situation de handicap concerné, nombre de personnes n’ayant jamais pratiqué l’activité, qualification du handicap, volume d’utilisation du tandem par chaque participant, personnes ressources nécessaires : nombre de guide formés, nombre de club concernés

Territoire concerné, nombre de sortie mensuelle et annuelle réalisées, Nature des sorties (découverte, randonnées, voyage, échanges, …

Règlement et charte d’utilisation :

En cours d’étude

 

Diagonale Strasbourg-Hendaye

par Jacques Dusfour, André Pic et Julien Taurine

Avant de vous conter cette folle aventure, il faut que je vous informe que je suis non-voyant.

Du mardi 4 septembre au samedi 8 septembre 2018
1167 km et 9400 m de dénivelé

Lundi 3 septembre 8h30 comme prévu, André Pic le troisième mousquetaire de l’aventure vient nous chercher chez Jacques Dusfour, le pilote du tandem, direction l’aéroport de Montpellier pour prendre l’avion via Strasbourg.
Nous enregistrons nos vélos et les amenons au tapis hors gabarit et embarquons à l’heure prévue.
A Strasbourg, nous nous posons la question de savoir dans quel état allaient arriver nos vélos.
Les cartons arrivent et bonne nouvelle…ils ne sont pas du tout abîmés.
Tout commence bien, nous les chargeons sur des cadis et allons manger un morceau car le repas frugale promis par André dans l’avion ne nous a pas fait prendre de kilos !
Un casse-croute de fortune avalé, nous sommes enfin prêts pour ouvrir les cartons et remonter nos montures. Les morceaux sont entiers, nous remontons tout et nous voilà partis pour rejoindre notre Hôtel au centre de Strasbourg.
Grâce au GPS de Jacques, nous arrivons devant la porte de l’hôtel sans encombre.
Nous prenons nos quartiers pour la nuit puis décidons d’aller repérer le parcours pour aller au poste de police et jusqu’au début de la piste cyclable afin d’être sûrs qu’il n’y ait pas de travaux le lendemain.

Mardi 4 septembre
1ère étape Strasbourg-Pesmes 276 km

5H30 après une entrée fracassante de ma part au commissariat avec un grand coup de boule dans la grille qui n’avait pas été assez levée, après avoir tamponné nos carnets de route et fait la traditionnelle photo devant le commissariat, nous voilà partis pour notre périple.
La piste qui longe le canal du Rhin est superbe. Nous croisons des gens qui vont travailler sur Strasbourg à vélo et un ragondin suicidaire qui a bien essayé de nous couper la route mais rien n’arrête le tandem lancé. Nous longeons le canal. Puis nous en sortons pour ensuite longer à perte de vue d’immenses champs de maïs. Nous faisons la pause petit déjeuner au traditionnel salon de thé à Neuf-Brisach. Les 100 premiers kilomètres sont plutôt plats. L’après- midi se passe bien malgré le dénivelé et une crevaison sur la roue arrière du tandem à Belfort. C’est avec 25 minutes d’avance que nous arrivons à Pesmes, terme de notre première étape.

Mercredi 5 septembre
2ème étape Pesmes-Villefranche d’Allier 282 km

3H du matin, après une courte nuit, nous voilà repartis pour une nouvelle journée normalement tranquille. Nous commençons le début de l’étape comme l’on a fini celle de la veille (monte, descends, monte, descends…) puis nous arrivons le long du canal de la Saône que nous longeons pendant de nombreux kilomètres tout en franchissant ces multiples écluses.
Depuis un petit moment nous entendons un bruit sur le tandem, nous constatons que cela peut venir des rayons qui se sont détendus et continuons notre route. Une petite erreur de GPS et nous voilà sur une double voie. Jacques me dit : « il y a une bande large sur le côté mais ils auraient pu interdire cette route aux vélos ». Pas plutôt fini de m’avoir dit ça, des agents qui faisaient des travaux viennent à notre rencontre et nous disent que cette route est interdite aux vélos et qu’il vaut mieux en sortir. Ni Jacques, ni André et ni bien sûr encore moins moi n’avons vu le panneau « interdit aux vélos » avant de rentrer sur cette semi-autoroute. Je sens de plus en plus la roue arrière du tandem qui bouge et dit à Jacques : «  Je pense que la roue est voilée ». Nous sommes perdus avec les travaux qui ont modifié les routes et le GPS ne reconnait pas le parcours. Nous demandons notre route à de sympathiques gens qui nous l’indiquent et par la même occasion nous indiquent gentiment l’adresse d’un vélociste pour réparer. Une chance ! Il s’avère qu’ils sont cyclos eux aussi… Nous y arrivons, expliquons notre problème au mécanicien. Il n’est pas contre de nous dévoiler la roue mais quelle surprise quand il démonte celle-ci ! C’est plus grave que prévu. En fait la gente est déchirée à sept endroits entre les rayons. Catastrophe !!!! Que faire ? Moi, je suis effondré, je me dis que c’est mort, qu’il va falloir abandonner la tentative. Saint-Jacques est avec nous, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions s’exclame-t-il !!! Quelques instants plus tard après réflexion, une roue toute neuve mais de moins bonne qualité est installée sur le tandem. Nous rechargeons nos sacoches et nous voilà repartis pour tenter de rallier Hendaye dans les délais. Un grand merci aux établissements Blanzy pour leur réactivité et gentillesse. Si vous avez un problème sur une de vos prochaines diagonales, n’hésitez pas vous y rendre, je suis sûr qu’ils vous dépanneront. Faute à cet incident, nous avons pris du retard et vers 18H nous décidons d’appeler l’hôtel pour leur signaler que nous arriverons tard et qu’ils ne nous attendent pas pour souper. Nous nous arrêtons dans un petit village de l’Allier pour chercher un restaurant. Pas de chance, tout est déjà fermé et seul un camion de pizza est ouvert. Nous en commandons une et nous la mangeons comme trois malheureux dans un abribus. Après ce gargantuesque repas nous reprenons nos vélos pour finir les trente derniers kilomètres qu’il nous reste pour arriver à Villefranche d’Allier avec plus d’une heure prévue sur l’horaire.
Que d’émotions !!!!

Jeudi 6 septembre
3ème étape Villefranche d’Allier-Antonne 258 km

Malgré une courte nuit, suite aux péripéties de la veille, nous partons à l’heure prévue pour une journée « costaud ». En effet aujourd’hui, au programme, nous devons traverser le Massif Central. Les premiers kilomètres ne sont pas durs, ce qui nous permet de nous échauffer et nous avons même une superbe descente jusqu’à Montluçon. Elle est large, le revêtement est excellent et comme il est très tôt, il n’y a pas de voitures, ce qui nous permet de nous amuser un peu avec le tandem. Nous attendons André en contemplant la superbe fontaine de la ville qui change de couleur à chaque fois que les jets d’eau montent. Une drôle de surprise nous attend pour sortir de la ville. Une montée infernale avec des passages à plus de 15% ce qui a failli nous faire mettre pied à terre avec notre chargement. Nous poursuivons notre circuit en traversant de nombreux petits villages. Il est 6H et nos estomacs commencent à se réveiller. Quand certains font la course à la canette quand il fait chaud, nous, nous faisons la course aux croissants. André ouvre la route et pour l’instant tous les villages que nous traversons sont trop petits et il n’y a pas l’ombre d’une boulangerie. Tout à coup que voyons-nous à l’horizon ? Une boulangerie, mais notre ami Dédé ne l’a peut-être pas vue. Nous lui disons : «  Tu as vu la boulangerie » ? Il nous répond que oui mais il ne s’est pas arrêté. C’est seulement trente kilomètres plus loin, après être passés devant de magnifiques fermes et avoir traversé de multiples champs où de nombreux troupeaux pâturaient que nous arrivons enfin à Chénérailles où nous trouvons notre bonheur et faisons la pause petit déjeuner bien méritée car depuis le début de l’étape, cela ne fait que monter et descendre. Nous reprenons des forces et avant de repartir, Jacques demande aux gens du café si le prochain village (Ahun) où nous devons nous arrêter pour le contrôle est loin. Ils nous disent que non et nous promettent une longue montée avec de forts pourcentages.
Nous pensons que soit, ils se sont trompés, soit ils l’ont fait en sens inverse ou alors ils l’ont fait après un sérieux apéritif car cela ne fait que descendre à part les deux derniers kilomètres qui montent mais cela reste raisonnable. Après avoir fait tamponner nos carnets de route à l’office de tourisme, nous repartons en direction de Bourganeuf où nous ferons notre pause du midi avec une pensée émue pour notre ami Quentin qui avait abandonné lors d’une précédente diagonale. Ce midi-là, nous faisons un repas frugal. Au menu du jour une spécialité, une crêpe périgourdine avec des pommes de terre, du magret… Le chef donne le signal, il faut repartir, même pas le temps de faire la sieste pour digérer. Nous remontons sur nos montures et prenons la direction de Saint-Léonard-de-Noblat patrie de Raymond Poulidor. Nous quittons enfin le Massif Central pour arriver dans le Périgord au terme d’une journée bien vallonnée et casse-pattes. Nous pensons être arrivés à l’hôtel d’après le GPS de Jacques mais rien en vue. Allons-nous dormir à la belle étoile cette nuit ? Heureusement que le GPS de Dédé n’en a pas décidé autant et qu’il nous indique l’hôtel perdu au bout d’un chemin dans un superbe cadre que l’on ne verra pas car on est arrivé avec la nuit et sommes repartis dans la nuit également.

Vendredi 7 septembre
4ème étape Antonne-Lit-et-Mixe 248 km

Nous traversons Périgueux dans la nuit noire et sous un brouillard à couper au couteau. Nous perdons André un court instant. En effet, à un carrefour alors que Jacques et moi, nous nous étions arrêtés pour se dévêtir, Dédé a filé à l’anglaise dans le rond-point et s’est trompé de route. Nous l’attendons et poursuivons notre itinéraire qui persiste à monter et descendre jusqu’au moment où il faut prendre à droite. Jacques se rappelle de cet endroit, ne se fait pas piéger et met le triple plateau. Devant nous se dresse un mini Saint-Clair. Nous sommes au milieu des vignes du bordelais. Nous nous arrêtons dans un village pour prendre un petit déjeuner mais malheureusement tous les bars sont fermés. La sympathique dame de la médiathèque se propose de nous faire un café quand tout à coup une dame nous informe qu’au tabac ils en font. Après avoir repris des forces et que Dédé se soit amusé à donner le biberon à des petits chats, nous reprenons notre chemin qui fait toujours des montagnes russes pour traverser enfin la Garonne et arriver à Langon. Nous dégustons d’excellents paninis dans une station essence avant d’amorcer les LANDES que nous atteignons dans l’après-midi. Là, la route change de physionomie. Nous attaquons les grandes lignes droites interminables, à plat avec un petit vent défavorable. Pour ne rien arranger, le revêtement de la route est toujours aussi mauvais (une constante depuis notre départ…). Nous nous organisons et prenons des relais pour que la route paraisse moins longue. Au dernier arrêt à ESCOURCE, alors que la chaleur ne nous a pas quittés depuis le début de l’après-midi, Jacques et André cherchent un bar. Le village est désert à cette heure-ci et aucun robinet n’est en vue. Nous ne pouvons pas prendre le risque de rouler jusqu’au prochain village sans se ravitailler, car dans les Landes, les villages peuvent être distants de plusieurs dizaines de kms. Nous trouvons une dame qui nous indique un bar qui nous permettra de nous refaire la cerise et de finir l’étape.
Nous arrivons à l’heure à l’hôtel à LIT-ET-MIX !!! Surprise, notre réservation n’a pas été prise en compte et nous n’avons pas de chambre. Après négociations, un bon repas et une bonne nuit, nous serons prêts à rouler jusqu’au commissariat de HENDAYE.

Samedi 8 septembre
5ème et dernière étape Lit-et-Mixe-Hendaye 105 km

Plus que 105 km, peu de dénivelé mais départ à 2h pour être sûrs d’être à l’heure à HENDAYE. Nous traversons de nombreux petits villages pour arriver sur la côte et notamment à Hossegor mais pas d’Igor en vue. Nous sommes toujours à la recherche de notre traditionnelle boulangerie. Pas de chance, il est encore trop tôt et elles sont toutes fermées. Nous nous concentrons sur l’objectif boîte aux lettres que Jacques a repérée avec le petit bonhomme d’Openrunner pour poster notre carte postale finale. Nous la trouvons sans problème, immortalisons ce moment avec une belle photo et la postons. Nous sommes en avance sur l’horaire prévu mais il ne faut pas traîner. Nos estomacs commencent à réclamer famine et à la sortie de Biarritz nous trouvons enfin une boulangerie sur le bord de la route. Nous dégustons tranquillement ce dernier petit déjeuner. L’heure tourne, je dis à mes coéquipiers qu’il faut y aller, ça serait dommage de louper la diagonale pour quelques minutes.
Voilà bientôt les falaises proches de Ciboure en vue et nous filons vers HENDAYE. Je profite des derniers instants de cette diagonale où nous nous sommes régalés. Nous avons formé une très belle équipe et avons réalisé cette très belle aventure dans la joie et la bonne humeur. Nous sommes arrivés à HENDAYE avec 15 min d’avance et avons fait deux photos souvenir, une devant le panneau de la ville et l’autre devant le commissariat. Cette DIAGONALE avait très mal commencé et elle s’est très bien terminée. Merci à Bertrand qui nous a guidés jusqu’au commissariat et qui nous a merveilleusement accueillis avec un agréable petit déjeuner ainsi qu’à toutes les personnes qui nous ont suivis et encouragés sur les réseaux sociaux. Une mention spéciale à Jean-Claude Guizard qui est venu nous chercher en voiture à Hendaye pour notre retour à Montpellier. Je n’oublie pas Daniel Gouy pour qui j’ai une très grande admiration car c’est lui qui m’a initié au tandem et a su me donner le goût de l’effort. Un grand merci à André Pic, notre garde du corps, et Jacques Dusfour mon pilote, sans qui je n’aurais jamais vécu cette difficile diagonale mais aussi cette fabuleuse aventure humaine.

Julien Taurines

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