La météo avait prévu un temps caniculaire ce week-end des 21 et 22 juin 2025 : elle ne s’est pas trompée !

Il est 7h15 ce samedi 21 juin et je prends le départ de Chabeuil (26). On sent à peine la fraîcheur, ça promet ! 200m après le départ, une première côte de 400m à près de 10%, ça surprend. Après 5km, la montée du col du Pas de Boussière depuis Combovin (10 km sur une route parfaite) ne présente pas de difficulté. Une descente nous conduit au km 25 à Beaufort sur Gervanne avec un premier ravitaillement en eau. Nous remontons les gorges de la Gervanne puis de la Sèpre pour atteindre Escoulin, puis après 4 derniers km le col de Sainte Croix. S’ensuivent 10 km de descente dans les gorges de la Sure jusqu’au hameau de Sainte Croix. Nous sommes au km 48, il est 10h15 et c’est le ravitaillement (il n’en est pas prévu d’autre).

Encore quelques km de descente par la route nationale jusqu’à Pontaix et on attaque le col de Pennes (20km). La première partie est un faux plat montant, mais il fait déjà (très) chaud. La deuxième (7km à 6%) nous conduit à Aucelon où un ravitaillement en eau est prévu. Là, 2km de petite descente et on attaque les 4 derniers km à près de 7% : c’est plein sud, le soleil brille, il n’y a pas un souffle d’air ni d’ombre ! À 3 reprises dans les 3 derniers km je mets pied à terre ! Arrivés au sommet (km84), certains se couchent dans l’herbe, d’autres (dont moi) s’assoient sur un parapet. 15mn ne seront pas de trop pour reprendre son souffle.

10 km de descente à l’ombre (versant nord) nous conduisent à Recoubeau (ravito en eau). Pour terminer les organisateurs nous proposent 20 km en plein soleil sur de petites routes au milieu des vignes (de Clairette) avant d’arriver à Die. Il est 15h ; 115km ; 2125m de D+ ; 6h45 de selle.

Nous passerons le reste de la journée au camping de la pinède, au bord de la Drôme, à l’ombre, à nous hydrater. Repas du soir à 20h et couvre-feu dans la foulée.

Petit déjeuner vite pris, il est 7h ce dimanche 22 juin et nous commençons la journée par le col du Rousset (20km). Il fait encore frais (tout est relatif), on est à l’ombre et le pourcentage est souvent plus près de 4% que de 7%. Je suis cependant sur le petit plateau. Ensuite nous traversons Vassieux en Vercors (haut lieu de La Résistance). Plus exactement, nous nous arrêtons précipitamment, en raison d’un ravitaillement imprévu … mais qui fait du bien !

Nous continuons à descendre avant de monter le col de Carri (4km à 7%). Comme hier, il fait déjà (très) chaud ! C’est alors la longue descente (20km) sur St Jean en Royans. Quel plaisir que ces routes en corniche ! Quel dommage de ne pas prendre le temps de contempler le cirque de Combe Laval ! À St Jean en Royans il est 11h15 et c’est le ravito. On mange … et on boit !

Ensuite le scénario est le même qu’hier, on attaque le col de la machine (20km). La première partie (10km à 4-5 %) ne présente pas de difficulté « en temps normal ». Mais le soleil brille, il n’y a pas un souffle d’air ni d’ombre et on n’avance pas ! On traverse Oriol en Royans. Ensuite on quitte la route principale pour … de l’ombre et 2km à 8% dont 300m à 13% (je mets pied à terre). Les 8 derniers km ne présentent pas de difficulté, mais je suis toujours sur le petit plateau et l’ombre se fait rare.

Descente de 3km sur Léoncel (abbaye cistercienne), autant de faux plat, puis le col des Limouches (photo) … une délivrance ! Il reste à se laisser glisser pendant 20 km dans la forêt et le courant d’air retrouvé pour atteindre Peyrus, puis dans la plaine, Chabeuil. Il est 14h45 ; 110km ; 2250m de D+ ; 6h30 de selle.

En attendant que mon fils vienne me chercher, je discute attablé avec une dizaine d’albigeois (CRA) et 3 gaillacois (photo) qui étaient de la partie. Nous sommes tous contents d’en avoir terminé, tout en regrettant de ne pas avoir pleinement profité (euphémisme) des paysages beaux et variés qu’offre cette région.

PS : nous étions 400 dont 250 sur le 2 jours ; j’ai cependant roulé seul presque tout le temps. (Seul et) sans GPS je n’ai jamais marqué d’hésitation sur le parcours : le fléchage était irréprochable.

 

 

Raymond Serres – 25 juin 2025

 

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